Le programme comprend trois œuvres parmi les plus marquantes du répertoire classique. L’ouverture de Don Giovanni fut — dit-on — écrite par Mozart dans la nuit précédant la répétition générale — en 1787 — de ce qui allait devenir son plus célèbre opéra. En utilisant le même thème que celui de l’apparition finale de la statue du Commandeur, elle place le début de l’œuvre dans l’ombre de la fin tragique de son héros. Composé et créé à Salzbourg en 1775, le concerto pour violon n°5 doit son surnom d’outre Balkans à un passage en mode mineur rythmé par le bois des archets des violoncelles, passage situé dans le dernier mouvement. La première symphonie de Brahms a été créée en 1876. Le compositeur a alors 44 ans et est déjà l’auteur d’une œuvre conséquente. Le chef d’orchestre Hans von Bülow a surnommé cette pièce longuement mûrie, « la dixième symphonie de Beethoven ».
Après ses études au Conservatoire de Saint-Maur, Iris Scialom entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris à l’âge de 13 ans dans la classe de Stéphanie-Marie Degand. Dès lors elle s’intéresse beaucoup à la pratique sur instruments historiques, ainsi qu’à la création contemporaine, à la musique indienne et à l’opéra. Elle est lauréate de nombreux concours internationaux et interprète, cette année, le Concerto de Sibélius avec l’Orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris à la Philharmonie, et avec l’Orchestre de l’Opéra de Tours. La soliste fait partie du Trio Aralia, de la Compagnie Miroirs Étendus de Fiona Monbet, et de l’Ensemble Ekajati.