OU GÉOGRAPHIE DES DÉCHETS POUR TENTER DE DISTINGUER AU MIEUX CE QUI EST PROPRE D’AVEC CE QUI NE L’EST PAS
Le sale est-il le propre de l’homme ?
Si l’homme est de plus en plus propre, pourquoi le monde est-il de plus en plus sale ? Voici la vaste et pertinente question que pose David Wahl. Pour y répondre, il entraîne son auditoire dans un passionnant parcours où l’on croisera le cochon qui, en 1131 et dans Paris, provoqua la chute fatale de Philippe de France, le cercueil de plomb qui, au Panthéon, protège les visiteurs de la radioactivité de Marie Curie, le nucléaire, énergie la plus propre mais aussi celle dont les déchets durent le plus longtemps, la mort, ultime saleté, ou encore l’essence d’urine qu’utilisait Madame de Sévigné… On apprendra en chemin que le propre et le sale sont relatifs en diable et que l’état extérieur du monde à de profondes racines en nous-mêmes.
À travers ce récit, fait d’histoires, d’émotions et des étranges images de la mise en scène de Pierre Guillois, David Wahl apporte un questionnement sensible, éclairé, drôle et vertigineux.
David Wahl a mené parallèlement des études de lettres, d’histoire et de théâtre. Depuis 2008, il se consacre entièrement à l’écriture scénique, travaillant notamment avec la metteuse en scène Julie Berès au Théâtre de la Ville, le chorégraphe Lucas Manganelli, puis le Teatr Piba. En 2014, il crée sa première « causerie », Traité de la boule de cristal. Il est également auteur d’Histoires de fouilles, causerie jeune public proposée à la Halle aux grains cette saison.
Depuis 1991, Pierre Guillois explore et bouscule toutes les formes du spectacle vivant. Il a reçu en 2017 le Molière de la comédie pour Bigre, joué à la Halle aux grains en 2015.
RENCONTRE AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE À L’ISSUE DE LA REPRÉSENTATION.